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lunedì 27 gennaio 2014

PRIX FEMINA 2013 a Léonora Miano

Buon inizio settimana miei cari lettori,
oggi vorrei parlarvi della vincitrice del famoso premio FEMINA 2013, un profumo tutto al femminile.

Per tutti coloro che non lo sapessero, il Premio Femina è un premio letterario francese creato nel 1904 da 22 scrittori della rivista "La vie heureuse" oggi nota come "Femina". Il premio viene aggiudicato da una giuria esclusivamente femminile. Il vincitore viene annunciato il primo giovedi' di novembre di ogni anno presso l'Hotel Crillon di Parigi.

L'anno scorso è stata premiata la scrittrice Léonora Miano con il suo romanzo "La saison de l'ombre".

Ho deciso di proporvi questo libro, che purtroppo non è ancora stato tradotto in italiano, perché trovo particolarmente interessante l'argomento trattato dall'autrice.

Si mette infatti in evidenza un punto di vista diverso della schiavitù nella nera Africa e di come questa abbia lasciato tracce soprattutto tra la gente del luogo.

Personalmente non ho ancora avuto modo di leggerlo, ma non posso negare che sono molto incuriosita. 

Come sempre non tardero', una volta letto, a scrivervi il mio parere.

Intanto gettate un occhio sulla trama e la biografia di questa autrice camerunese.

LEONORA MIANO

C'est à Douala, sur la côte du Cameroun, que Léonora Miano voit le jour en 1973. C'est là qu'elle passe les années essentielles de l'enfance et de l'adolescence, périodes au cours desquelles l'être se construit. C'est donc sur les berges du Wouri, ce fameux rio dos camaroes dont les abondantes écrevisses donnèrent son nom au pays, que se firent les rencontres avec la littérature et le jazz. C'est au Collège Libermann, institution bien connue des Camerounais, qu'elle découvre la poésie de Césaire, mais aussi celle de Damas. Le premier l'ébranlera d'abord par la puissance de son esthétique - il fallut des années pour saisir le propos du Cahier d'un retour au pays natal, hardiment offert aux élèves des classes de 4ème, dans un pays qui, alors, ne manquait pas d'ambition pour sa jeunesse. La sensibilité écorchée du second la touchera profondément. Césaire et Damas ouvrirent la porte à bien d'autres écrivains afrodescendants qui nourriront la jeune Léonora, de Langston Hugues à James Baldwin. Plus tard, elle découvrira les auteurs du Black Arts Movement, Sonia Sanchez, Jayne Cortez, Nikki Giovanni, l'incontournable For Colored Girls Who Have Considered Suicide When the Rainbow Is Enuf de Ntozake Shange.

En ces années 1980 qui posèrent les bases de sa formation intellectuelle et politique, il y eut des moments fondateurs comme le visionnage du film Amok de Souheil Ben Barka ou celui du feuilleton Racines que diffusait alors la CRTV - chaîne nationale de télévision du Cameroun, qui plantèrent, dans l'esprit de la jeune fille, les germes de l'insoumission. Il y eut aussi des figures : Nelson Mandela, dont on exigeait encore la libération ; Thomas Sankara, qui fit battre le coeur des jeunes gens à travers le continent entier, leur faisant entrevoir des possibles ignorés : oser se donner un nom, habiter son vouloir propre.


Il n'est donc pas surprenant que la littérature de Léonora Miano, qui se présente volontiers comme une panafricaniste globale, s'attache à l'examen des expériences subsahariennes et afrodescendantes. A travers des personnages dont elle souhaite faire saillir l'individualité, l'auteur interroge l'impact de la grande histoire sur la petite. Pour Léonora Miano, il est primordial de s'intéresser à l'intimité de populations souvent envisagées de l'extérieur, vues essentiellement par le biais du phénotype ou du mouvement.

Son oeuvre, constituée à ce jour de sept romans, deux recueils de textes courts, un texte théâtral et un recueil de conférences, vise également à resituer les peuples subsahariens et afrodescendants dans la globalité de l'expérience humaine. A condition d'avoir conscience de l'unité du genre humain par-delà les différences culturelles et phénotypiques, chacun peut s'identifier aux tribulations intimes de ses personnages, s'approprier leur voix.


LA SAISON DE L'OMBRE



Une nuit, le village mulongo est frappé par un incendie. La population, affolée par les flammes que l'on ne parvient pas à maîtriser, prend la fuite, pour chercher refuge dans la brousse avoisinante. Au petit jour, les villageois reprennent le chemin du retour. Ils se massent à l'orée de leurs terres, attendant que le clan entier soit rassemblé. C'est alors que la disparition de douze hommes, dix jeunes initiés et deux anciens, est remarquée.

Ebeise, la matrone du clan, qui siège au conseil des sages, suggère que les mères des dix adolescents disparus soient éloignées de la communauté. Elle espère ainsi éviter que leur chagrin ne se répande au sein des familles et fragilise le clan qui doit panser ses plaies, rebâtir ce qui a été détruit. Elle espère également que ces dix femmes sachent se consoler mutuellement, se soutenir. Le roman s'ouvre sur ces femmes recluses dans une habitation distante des autres, abandonnées à leur solitude et à leurs interrogations. Elles font un rêve. Le même.

Seule Eyabe, l'une des dix écartées, saura interpréter le songe et comprendre qu'un drame est arrivé, qu'elle ne reverra pas son fils aîné. Alors que les sages se perdent en atermoiements, la femme décide de prendre la route afin de trouver l'endroit où son garçon a péri, et de lui rendre les derniers hommages.


SITO DELL'AUTRICE: QUI



Alla prossima!

Esmeralda

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